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Catalogue
- Les collections
- La sentinelle
- Les périphéries
- Fictions d'Europe
- Un singulier pluriel
- L'Inventaire d'inventions
- Hors collection
La sentinelle
Le Nord du Monde
« Elle fuit. Elle fuit l’homme chien. Elle trotte comme un poulain pour qu’il ne la rattrape pas, aussi pour fabriquer la peinture des fresques du dedans. Elle voudrait la folie mais elle ne vient pas. Toucher le mur du fond, le Nord du Monde, se cramer dans la lumière, le jour, la nuit, effacer, crier et ne plus se reconnaître. Sur la route, il y a Monsieur Pierre, il y a la Flaish, il y a les habitants des parcs, il y a Andrée, il y a les Polonais, Elan, Vince et Piort, et aussi Rommetweit, les Allemands, les Denant. Il y a Isaac, neuf ans environ. Et il y a les limites. »
Nathalie Yot, à propos de Le Nord du Monde
Un autre monde
Alfons, fils de boulanger, a longtemps pétri la pâte à pain et ses rêves d’enfants aux côtés de son père. Un père qui ne parlait guère, et dont le silence reste un mystère aujourd’hui encore, bien des années après sa mort. Dans Un autre monde, Alfons Cervera s’adresse à ce père qui n’évoqua jamais, ni son métier, ni l’errance familiale de village en village, ni son talent pour le théâtre, ni cet épisode de résistance citoyenne que le hasard permettra à l’auteur et narrateur, de découvrir.
Débarqué
À la disparition de son père, les souvenirs de l'auteur affleurent et l'invitent à raconter l'histoire de ce « voyageur empêché ».
Habité par des rêves d'aventures et de longues traversées, ce jeune Breton voit ses aspirations anéanties lorsqu'il tombe malade à l'âge de dix-sept ans. Il devient alors un « débarqué », un homme condamné à rester à quai. Lui restent les récits des matelots rentrés au port, et les livres, en particulier ceux de Caldwell et de Steinbeck, grâce auxquels il transmettra à l'auteur le goût de la lecture et des mots.
La Ballade silencieuse de Jackson C. Frank
Ses chansons se transmettent, depuis 1965, tels de précieux secrets. Des admirateurs comme Simon & Garfunkel ont repris les pépites neurasthéniques de son unique album, Blues Run the Game, perpétuant le mythe du plus célèbre des chanteurs folk inconnus, capable d’émouvoir jusqu’aux Daft Punk qui, en 2006, utilisèrent le titre Dialogue (I want to be alone), dans la bande originale de leur long-métrage, Electroma.
Le Monde – 2013 - Stéphane Davet
L'instant décisif
« Moi et les gens de ma génération, les enfants de la Transition, nous avons grandi heureux dans les années 90, avec l’illusion que cela avait été un chemin de roses, sans violence.
La femme brouillon
« Le meilleur moyen d’ éradiquer la mère parfaite, c’ est de glandouiller. Le terme est important car il n’ appelle à aucune espèce de réalisation, il est l’ ennemi du mot concilier. Car si faire vœu d’ inutilité est déjà courageux dans notre société, pour une mère, c’ est la subversion absolue.
Chômage monstre
mon cœur est un piano fermé à clef dit la jeune fille quelle musique entendre alors quel air aimer ?
le désir était là quelqu’ un l’ a détourné
les techniques ont caché les outils j’ ai appris à m’ en servir mais pas pourquoi je m’ en servais.
Caverne
« Caverne est une chanson personnelle. Un chant intime.
De tout ce que j’ai fait jusqu’à présent, pour moi, le plus important, ma priorité, c’est ma poésie. Le travail sur la langue. cette quête de sens, de quintessence. D’un langage qui tient autrement au réel.
Les périphéries
Nous déportent, nous décentrent, nous amènent à des confins, nous font prendre des parallèles,
explorer les recoins, les Périphéries nous relient, aussi.
Rougeville, promenade élégiaque
Rougeville ou l’histoire d’un homme rongé par un sentiment d'imposture qui tente de revenir sur les traces de sa propre histoire. Pour ce faire, il choisit d’arpenter sa ville de naissance de façon virtuelle grâce à Google Street View. Ses souvenirs d’enfance et d’adolescence, font alors ressurgir la ville de son passé. L’outil numérique accentue l’aspect fantômatique de la ville et donne à observer la décrépitude d’une cité minière ; cette cyber-promenade montre les effets du néolibéralisme dans une France post-industrielle, délaissée par la révolution numérique.
Assommons les poètes !
Assommons les poètes ! est un clin d’oeil à Baudelaire et à son poème Assommons les pauvres ! Parce que la place de la poésie contemporaine dans le paysage littéraire en France est pauvre, alors que paradoxalement, elle est si vivante, si riche, si remuante. Mais en marge.
Venise est lagune
« [Roberto Ferrucci] raconte sa ville, Venise, avec l’attention d’un chroniqueur et la profondeur d’un narrateur [...] Les paquebots qui défigurent le profil fragile de Venise deviennent pour la première fois les protagonistes d’un roman.» – Francesca Visentin, Corriere del Veneto
L'Ultime parade de Bohumil Hrabal
Un hommage et une invitation à lire l’écrivain tchèque Bohumil Hrabal
Bohumil Hrabal est l’un des grands écrivains tchèques de la seconde moitié du xxe siècle. De son chef d’œuvre, Une trop bruyante solitude, l’auteur disait qu’il n’était "venu au monde que pour l’écrire".
Kiruna
"J’ai cherché une mine comme on cherche un point de passage dans le sous-sol terrestre, un accès aux formes qui le structurent, aux matières qui le composent, aux mouvements qui l’animent, à ce qu’il recèle de trésors et de ténèbres, à ce qu’il suscite comme convoitise et précipite comme invention. Je l’ai cherchée comme on cherche la porte de cet espace inconnu sur quoi s’appuient nos existences, espace dont je ne sais s’il est vide ou plein, s’il est creusé d’alvéoles, de grottes ou de galeries, percé de tunnels ou aménagé de bunkers, s’il est habité, s’il est vivant.”
Maylis de Kerangal
Le Sommeil d'Europe
Dans Le Sommeil d'Europe, la narratrice se remémore son arrivée à Vienne trente ans plus tôt. A l’époque, la jeune japonaise reçoit une bourse pour étudier la musique classique en Autriche. Elle découvre la ville lors de ses promenades matinales, se trouve être de plus en plus fascinée par l’architecture viennoise, son histoire, sa peinture et sa littérature (Brueghel, Hofmannsthal...).
Le Cœur de l'Europe
Le Coeur de l’Europe est le journal de bord d'un long séjour en ex-Yougoslavie, pays de montagnes et de rivières où cohabitèrent plusieurs langues, religions et alphabets. Emmanuel Ruben y délivre une vision de cette Europe qui, jadis, multipliait les tunnels et les ponts, et qui, aujourd'hui, multiplie les postes à ses frontières. Au cours de ce voyage, il privilégie la voiture puis le train ; paysages et villes défilent, délaissant les plages touristiques au profit des terres intérieures. Emmanuel Ruben boucle son périple à la frontière hongroise, théâtre de la crise migratoire actuelle.
Ces histoires qui arrivent
Tout commence à Lisbonne, un trajet à bord du célèbre tram 28 mène le narrateur et sa compagne au cimetière où est enterré son ami, l’auteur italien Antonio Tabucchi. Il laisse un mot sur sa tombe, et c’est le prétexte pour revenir sur le cours de leur histoire commune...
Les Pigeons de Paris
Dans un village isolé d’Espagne, Juan attend sur le pas de sa porte celles et ceux qui viennent pour exproprier le vieil homme de là où il a vécu et grandi. Ils sont jeunes et ambitieux, pressés de faire table rase du passé. Ce sont les enfants de Clio fille d’émigrés à Paris revenus au village le temps d’un été durant l’enfance de Juan. C’était alors les années 60, Clio rencontrait Juan, lui apprenait à lire et lui faisait découvrir un monde vaste et diversfié. Elle incarnait la promesse d’un avenir meilleur…
Les Enfants verts
Un petit conte philosophique et historique
Au XVIIe siècle, William Davisson, un botaniste écossais, devenu médecin particulier du roi polonais Jean II Casimir, suit le monarque dans un long voyage entre la Lituanie et l’Ukraine. Esprit scientifique et fin observateur, il étudie les rudesses climatiques des confins polonais et les coutumes locales. Un jour, lors d’une halte, les soldats du roi capturent deux enfants. Les deux petits ont un physique inhabituel : outre leur aspect chétif, leur peau et leurs cheveux sont légèrement verts…
Un singulier pluriel
Témoigner, transmettre, questionner. Un sujet et plusieurs voix s'en mêlent.
Les Saprophytes, urbanisme vivant
A Lille, se créé en 2007 le collectif des Saprophytes. Tout commence autour d’un projet : cultiver des pleurotes et réinvestir des espaces publics délaissés. Architectes, paysagistes, plasticiens, constructeurs, graphistes, Les Saprophytes tirent leur nom et leur philosophie de cet organisme qui recycle la matière et participe activement au maintien de l’équilibre biologique dans la nature.
Machiavel face au grand écran
Et si nous allions au cinéma en compagnie de Machiavel ?
Si Pablo Iglesias est désigné comme le porte-parole de Podemos, ce professeur de sciences politiques est avant tout l’un des penseurs et fondateurs de ce parti antilibéral. Machiavel face au grand écran se présente comme la somme de ses cours de Cinéma politique à l’université Complutense de Madrid entre 2006 et 2010.
L'Inventaire d'inventions
« Parce qu’il manque toujours quelque chose au monde » Eduardo Berti
Un Voyage d'Envers
Manuel Mauraens, jeune Lillois, habitant le quartier de Fives, est le témoin de l’ère industrielle. En 1888, il est amené à partir en Argentine pour superviser des travaux de chemins de fer. À l’heure où Fives est sous les bombes de la Seconde Guerre Mondiale, Manuel Mauraens se souvient de son périple, de ses rêves, de ses inquiétudes et de ses espérances d’alors. Dans sa mémoire, son amie Abipone Lules occupe une place importante. Indienne d’Argentine, elle décrypte les événements et se promène dans le temps et l’espace.
Inventaire d'inventions (inventées)
A quoi pourraient bien ressembler la machine à arrêter le temps, les boucles d’oreilles-réveil, le traducteur chien-humain, le livre infini, l’effaceur de mémoire... ces multiples inventions dont recèle la littérature ? Joueurs inventifs, Eduardo Berti et Monobloque nous en offrent un inventaire aux allures oulipiennes.
Microcosme : portrait d'une ville d'Europe Centrale
Traducteur : Xavier Chantry
« Ce livre ambitieux et exigeant balaye non seulement l’ensemble de l’histoire allemande et polonaise, mais réussit à saisir celles de l’Europe centrale et de l’Est, en les rassemblant. Breslau apparaît comme le théâtre d’une lutte perpétuelle entre Allemands et Polonais, Habsbourg et Hohenzollern, hussites hérétiques et catholiques, catholiques et luthériens, juifs et antisémites, nobles et marchands, socialistes et capitalistes, nazis et soviétiques, apparatchiks et résistants. Et pourtant, comme le montrent si bien Davies et Moorhouse, ce récit est autant le témoin de coopérations et de coexistences que de conflits et de destructions. Microcosm n’est pas un ouvrage succinct, mais l’incroyable ampleur des années et des bouleversements qui le traverse justifie chacune des lignes. »
Brendan Simms - Even the stones spoke German - London Review of Books
A paraitre en janvier 2019
En librairie le 18 janvier 2019
« J’ai cherché une mine comme on cherche un point de passage dans le sous-sol terrestre, un accès aux formes qui le structurent, aux matières qui le composent, aux mouvements qui l’animent, à ce qu’il recèle de trésors et de ténèbres, à ce qu’il suscite comme convoitise et précipite comme invention. Je l’ai cherchée comme on cherche la porte de cet espace inconnu sur quoi s’appuient nos existences, espace dont je ne sais s’il est vide ou plein, s’il est creusé d’alvéoles, de grottes ou de galeries, percé de tunnels ou aménagé de bunkers, s’il est habité, s’il est vivant. »
Maylis de Kerangal